Une rencontre sur le projet d’autonomie présenté par le Maroc pour régler définitivement le différend artificiel autour du Sahara marocain a été organisée, samedi à Nancy (nord-est de la France).
Cette rencontre, initiée par l’Association sahraouie pour le projet d’autonomie et le développement durable (ASSPADD), a été marquée par une série d’activités, dont une exposition de l’artisanat des provinces du sud et une conférence-débat.
La conférence a donné la parole à l’ancien membre fondateur du mouvement séparatiste ‘’polisario’’, Mahjoub Salek, au politologue franco-suisse, Jean-Marie Heydt, au chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche et d’initiative (CIIRI-Paris), Mohammed Mraizika, et à la présidente de l’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme à Genève (IOPDHR), Aicha Douihi.
La rencontre a abordé, entre autres, l’aspect historique du conflit artificiel autour du Sahara marocain et le contexte dans lequel M. Salek a choisi d’abandonner le projet séparatiste, ainsi que son engagement pour défendre et faire la promotion du projet d’autonomie.
Les conférenciers ont également jeté la lumière sur la teneur du projet d’autonomie et dénoncé les conditions de vie des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, ainsi que les violations répétées et systématiques de leurs droits humains les plus élémentaires, tout particulièrement des enfants.
La conférence a été marquée par les témoignages de trois militants sahraouis et un échange entre les intervenants et l’assistance.
LR/MAP