Suite à une alerte transmise par les services de renseignement militaire italiens à leurs homologues marocains, le Maroc a mis en orbite des missiles de défense anti-aérienne à ses postes-frontières et sur ses bâtiments de guerre. Les trois armées de terre, air et mer sont sur le qui-vive. Apparemment, l’antenne libyenne du présumé «Etat islamique» serait en train de former des pilotes kamikazes à bord d’avions civils détournés.
L’armée marocaine a commencé, à la fin de la semaine dernière, à déployer à sa frontière est avec l’Algérie, précisément dans la région attenante au mont «Osfour» où siégeraient des groupes terroristes que l’armée algérienne n’a pas pu jusqu’ici freiner, des missiles sol-air et des pièces d’artillerie lourde. Au total, ils seraient une dizaine d’appareils, comme l’avait annoncé l’été dernier la Central Intelligence Agency (CIA, renseignement extérieur US). D’où la mobilisation par l’état-major des Forces armées royales de ses batteries de défense anti-aérienne, de type M167 Towed Vulcan de longue portée, ainsi que ses avions de chasse, notamment les F16 qui ont déjà fait d’excellentes preuves dans la guerre anti-«Etat islamique» en Irak et en Syrie, sans compter leur participation actuellement aux frappes menées par la coalition arabe contre les milices rebelles Houties et les forces du président yéménite déchu, Abdellah Saleh. Le Maroc pourrait avoir recours à des équipements militaires dernier cri, nouvellement acquis dans le cadre d’une grande transaction conclue avec Airbus space system et Thalès Alinéa Space (France), comprenant deux satellites de surveillance et d’espionnage.