Pour le gouvernement Benkirane, la réforme des systèmes de retraite est désormais irréversible. Un défi qu’il se promet de tenir.
La réforme des systèmes de retraite aura bien lieu avec ou sans les syndicats. Telle est du moins la conviction du chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, qu’il a tenu à partager avec sa majorité. C’est ce qu’a confié lors d’un point de presse, à l’issue du conseil de gouvernement (jeudi 23 juillet 2015), le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, précisant quand même que ce dernier a toujours privilégié le dialogue avec les syndicats.
Un choix irréversible
Le gouvernement ne cache pas que la réforme des systèmes de la retraite est désormais irréversible, qu’une fois le processus entamé, il ne sera plus possible de faire marche arrière et que ce déclic est de son ressort et relève de sa responsabilité envers, tout aussi bien, les retraités d’aujourd’hui que ceux de demain.
Ne pas toucher aux acquis des retraités
Si la réforme des Caisses de retraite ne se réalise pas, le gouvernement sera alors obligé, rapporte Mustapha El Khalfi, de puiser dans les salaires pour combler le déficit et de ne pas régler, le cas échéant, les pensions aux retraités en 2022, faute de liquidité. Le gouvernement tient donc à ne pas toucher aux droits et acquis des retraités actuels.
La réforme des systèmes de retraite est toujours en cours de préparation.
Mohamed Nafaa