Rhany Kabbaj «Je ne suis pas de mon avis»

Rhany Kabbaj «Je ne suis pas de mon avis»

En ce début d’année, Le Reporter est allé à la rencontre d’un artiste hors pair, Rhany Kabbaj, pour  le faire parler de ses ambitions, ses attentes et ses projets qu’il relate à cœur ouvert.

Tout d’abord, qu’espérez-vous pour l’année que nous venons de commencer?

Pour cette année 2017, je souhaite que ce soit une année marocaine à 100 pour 100, dans tous les domaines et une bonne année culturelle marocaine, sportive et politique.

Sur le plan musical et de la chanson, quelles nouveautés et quels thèmes avez-vous choisi pour cette année?

J’ai choisi de rester fidèle à mon style. J’ai eu beaucoup de promesses en ce qui concerne le cinéma. Mais pour ne pas trop me disperser, j’ai voulu revenir cette année à la musique. Cela n’empêche que je suis en train d’élaborer un nouveau spectacle, dont le thème est la schizophrénie. Son titre dit déjà tout: «Je ne suis pas de mon avis» et le reste sera à découvrir…

Rhany est connu pour son style, son attitude et son look mi-classique et mi-moderne. Le retrouvera-t-on encore cette année sous la même signature?

Oui, tout à fait, je reste fidèle à mes habitudes et mes principes musicaux. Mais au niveau du look, je ne sais pas à quoi je ressemblerai, car c’est ma femme, maintenant, qui s’occupe de mon image, «Allah yahfad !».  

Avec plusieurs cordes à votre arc, vous êtes aussi un touche-à-tout: chanson, musique, parole, comédie, télévision, notamment à travers «Al Khawassir» à propos duquel on parle d’une deuxième partie. Est-ce vrai et quels en seront les participants, les thèmes?

En ce qui concerne la série de Ramadan, il est vrai que c’est toujours d’actualité. On souhaite vraiment faire une deuxième saison mais, malheureusement, cela ne dépend pas que de moi. Tout ce que je peux dire, c’est que, pour la première, ça été un succès et une excellente expérience et aussi une aventure que je n’hésiterai pas à refaire avec un énorme plaisir.

Et qu’en est-il de la collaboration avec d’autres artistes marocains ou étrangers? Y a-t-il des projets dans ce sens? Si oui, qui seront vos partenaires?

Projets dans l’immédiat? Non, pas vraiment, du fait que  je suis toujours noyé dans la nouvelle chanson intitulée «Jabni Mjiba», qui est en pleine promotion. Mais déjà, ce titre commence aujourd’hui à faire sa place dans le marché avec, à ce jour, plus d’un million six cents mille vues sur la toile et j’en suis fier.

En ce qui concerne la collaboration, j’ai un projet commun avec mon ami de toujours, Saïd Mouskir. C’est un travail qui date, compte tenu de ma relation avec ce grand artiste que je connais depuis l’enfance et avec lequel j’ai plusieurs points communs. Mais nous n’arrivons toujours pas à tomber sur la «perle rare» qui saura réaliser ce travail comme il se doit et le servir au public de la manière la plus proche possible de notre vision…

Enfin, comment Rhany, l’artiste, conçoit-il le succès, la célébrité et le fait de vivre en artiste dans un monde aujourd’hui trop tourné vers le matérialisme?

Cette question touche mon point faible, je ne conçois plus le succès, aujourd’hui, comme je le concevais à 18 ans. En fait, en ce qui concerne mon rêve qui était de tout faire pour être aimé par le plus de gens possible, je l’ai réalisé -Dieu merci- avec les miens, ma petite famille et la grande, le Maroc. Je ne suis plus aujourd’hui dans un mode de constatation. Je pense n’avoir jamais eu encore la chance de savourer un succès. J’ai toujours eu à peine le temps de croire en ce que je fais en n’oubliant jamais d’où je viens, pour mieux savoir où je mets les pieds. L’argent ne m’a jamais intéressé, sachant bien qu’aujourd’hui, tout le monde mesure le succès avec les moyens. Je n’ai jamais vu ça comme ça. C’est mon point de vue et je reste attaché à mon principe de me contenter de ce que j’ai et surtout de vivre bien avec.

Propos recueillis par Hamid Dades

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