Même quand il ne disparaît pas 10 jours, alimentant les rumeurs les plus folles, le cas Poutine reste peu visible pour les analystes occidentaux. Les récentes déclarations du chef de l’Etat russe, dans un documentaire sur la mise en alerte pour la Crimée du nucléaire russe, ont provoqué une certaine stupeur. Depuis, Vladimir Poutine a ordonné des exercices militaires à grande échelle dans plusieurs endroits stratégiques de la Russie, dont la Crimée. Au total, plus de 80.000 soldats russes sont mobilisés.
Ces manœuvres incluent des navires de guerre, des blindés et la défense anti-aérienne, a annoncé l’état-major de l’armée russe. Valeri Guerassimov, le chef d’état-major russe, a déclaré: «Le nombre de soldats impliqués est désormais de 80.000 et le nombre d’avions est passé à 220».
La semaine passée, l’armée russe avait déployé 8.000 artilleurs en Crimée. Au même moment, selon un porte-parole militaire, les unités aériennes s’entraînaient en Sibérie à «répondre de façon pratique à une guerre électronique».
Le président russe a donné l’ordre d’organiser des exercices militaires impliquant le déploiement de bombardiers stratégiques en Crimée et l’envoi de 38.000 soldats dans les zones stratégiques de l’Arctique. Les soldats du centre et de l’ouest du pays ont été mis en état d’alerte. De plus, 3.000 soldats ont été envoyés sur l’île Sakhaline, près du Japon, selon des déclarations du ministère de la Défense, pour y installer des missiles anti-aériens.