Parce que la tâche ingrate de clouer au sol des véhicules dans les artères de la capitale (n’épargnant plus le moindre recoin de Rabat), en leur imposant de payer la somme de 40 DH pour leur enlever le très mal-aimé sabot, relève de l’ordre public et ne peut être déléguée à des personnes morales de droit privé, vu qu’elle est de la compétence exclusive de la police administrative communale, la Cours d’appel administrative de Rabat a confirmé l’illégalité de la pose du sabot. En outre, elle rend responsable le gestionnaire délégué des éventuels dommages causés aux véhicules immobilisés, lequel devrait payer comme dédommagement 5.000 DH.
Les Rbatis qui attendaient ce verdict -qui tardait à venir!- ont poussé un ouf de soulagement. Aujourd’hui, ils se voient confortés par ce jugement qui vient de leur rendre justice.
Les Slaouis, on s’en souvient, avaient refusé catégoriquement de se laisser coincer par le sabot. Ils ont obtenu gain de cause.