Les autorités marocaines ont autorisé 12 associations, dont deux créées par le courant dit des séparatistes de l’intérieur. Il s’agit de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’Homme créée en 2005 par des séparatistes de l’intérieur, dont Brahim Dahan et Djimi Ghalia et d’une autre association qui a vu le jour récemment.
Cette reconnaissance intervient suite à une recommandation adressée par le CNDH aux ministres de l’Intérieur et de la Justice et des Libertés, les exhortant à octroyer des récépissés définitifs aux associations qui ont réuni toutes les conditions requises et exigibles par la loi. Les récépissés définitifs délivrés ne concernent pas des associations opérant seulement dans les provinces du sud, mais également dans d’autres régions et villes marocaines, dont Tiznit, Ouarzazate, Khénifra, Errachidia, Mdiq, Azilal, Jerada, Essaouira et Marrakech. A souligner que le CNDH a préparé un mémorandum sur la liberté d’association au Maroc qu’il va rendre public prochainement.