La diplomatie algérienne s’active à Bruxelles. Elle poursuit un nouveau projet, celui d’imposer le Polisario au prochain Sommet Union Européenne-Afrique qui doit se tenir les 29 et 30 novembre (2017). Tout comme elle avait tenté de le faire à la réunion ministérielle de la TICAD qui s’était tenue au Mozambique (allié des Algéro-polisariens) fin août dernier. Sa tentative s’était soldée par un échec, le Japon ayant refusé la participation d’une entité qu’il ne reconnaît pas.
Cette fois-ci, Alger s’y prend assez tôt pour se donner les conditions «légales» de faire accepter les séparatistes qu’elle finance et parraine. L’approche de la diplomatie algérienne consiste à faire admettre à l’Union européenne de changer le nom du Sommet. Au lieu de «Sommet Union Européenne-Afrique», il s’intitulerait «Sommet Union Européenne- Union Africaine». Ainsi, le Polisario étant membre de l’UA, il pourrait assister au Sommet avec l’UE.
Alger et ses alliés y ont travaillé, saisissant l’opportunité des réunions de la commission bipartite UE-UA, chargée de préparer le Sommet. Notamment, les réunions de cette commission avec le groupe africain des ambassadeurs à Bruxelles et avec les grands responsables européens des Affaires étrangères…
Décidément ! L’Algérie, empêtrée dans une crise comme elle n’en a jamais connu, n’en laisse pas pour autant baisser d’un cran sa haine pour le Maroc.