Dure a été la chute de l’Algérie et du Polisario après que le Conseil de Sécurité (CS) de l’ONU a réitéré son appui à une solution politique et appelé au réalisme et à l’esprit de compromis.
Ces deux alliés auront ainsi beaucoup de mal, cette fois, après les manigances et toutes leurs tentatives d’influencer la décision, à admettre cette lourde défaite et cette résolution qui va à l’encontre de leurs manœuvres sournoises.
En effet, le CS de l’ONU a réitéré, ce mardi 28 avril, son appui à une solution politique mutuellement acceptable et réaffirmé la «prééminence» de l’initiative marocaine d’autonomie, ainsi que son appel à l’Algérie pour l’enregistrement des populations des camps de Tindouf. Alors que l’Algérie ne s’y attendait pas et que le Polisario voulait autre chose, le Conseil a réaffirmé, dans sa résolution 2218 prorogeant d’une année (jusqu’au 30 avril 2016) le mandat de la MINURSO, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l’ONU. Il s’est félicité des «efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement».
En vertu de ce texte adopté à l’unanimité de ses quinze membres, le Conseil demande aux parties et aux Etats voisins de coopérer «plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle et avancer vers une solution politique». «Parvenir à une solution politique à ce différend de longue date et une coopération renforcée entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe contribuerait à la stabilité et à la sécurité dans la région», ajoute le texte.
Coup dur pour l’Algérie…
En outre, l’organe exécutif de l’ONU réitère avec insistance sa demande pour «l’enregistrement» des populations dans les camps de Tindouf en Algérie et «invite à des efforts» à cet égard. L’Algérie, qui en a jusqu’à présent fait un fonds de commerce, a toujours refusé ce recensement. Cette fois-ci, la demande a été contenue, pour la première fois, dans les «recommandations» du dernier rapport sur le Sahara du SG de l’ONU, Ban Ki-Moon, présenté début avril au CS. A rappeler que l’Office anti-fraude (OLAF), relevant de la Commission de l’Union européenne, a dénoncé dans un rapport officiel le détournement organisé en Algérie, depuis des années, des aides humanitaires destinées aux Sahraouis des camps de Tindouf.
Une des raisons qui ont rendu ces détournements possibles est la «surestimation du nombre des réfugiés et donc des aides fournies», souligne l’Office anti-fraude dans son rapport qui précise aussi que «ni l’Algérie, ni le front polisario n’ont accepté qu’un recensement des populations des camps soit organisé».
Aux termes de la résolution adoptée ce jour, le Conseil demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’engager plus résolument des négociations de fond. Ce qui consacre davantage la position marocaine et enfonce de plus en plus l’Algérie et le Polisario, toujours réticents au dialogue et à une solution pacifique et allant à l’encontre de la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008, selon laquelle il est «indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour faire avancer les négociations».
… Et consécration des efforts du Maroc
Par la même occasion, le CS de l’ONU a de nouveau loué les efforts du Maroc en matière des droits de l’Homme, notamment à travers le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH). Dans sa résolution 2218, adoptée à l’unanimité des Quinze, il «reconnaît et se félicite des mesures et initiatives entreprises par le Maroc pour renforcer les commissions régionales du CNDH à Dakhla et Laâyoune». De même, les Quinze saluent les interactions du Royaume avec les Procédures spéciales du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, ainsi que la visite annoncée du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme en 2015, cite encore le texte qui proroge d’une année le mandat de la MINURSO.
Hamid Dades
salut mon ami mahir
l’algerie qui expulse la france en 1962
et si la france ferais pareille ?
L Algérie qui s occupe du soit disant ( peuple saharaoui) ferais mieux de se préoccuper de son propre peuple
s’il y a lieu de retenir que 2 point dans ce commentaire ci-haut, je souligne le fait qu’un pays riche par ses hydrocarbures, se permettant de laisser détourner les aides allouées à ce peuple qui rappelons le, n’a jamais forcé les portes de tindouf et s’y est installé, 2me point quand va cesser cette mascarade, a savoir faire miroiter a ce peuple otage, un pays nommé RASD avec un drapeau moitié palestinien moitié algérien; les « dirigeants » qui ne dirigent plus grand-chose dans ce pays devraient voir autour d’eux le monde est en marche et l’utopie n’est plus de mises ainsi que les slogans, c’est dépassé, comme Castro ché guévara et noriéga, nasser et abou toctoc, les peuples du 1/3 monde sont a nourrir et a éduquer et non a révolutionner selon le mythe du passé