Le plan d’autonomie et la régionalisation avancée enterrent, une fois pour toute, les thèses séparatistes du groupe armé du “polisario”, a souligné devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, Ricardo Sánchez Serra, président de l’Association des journalistes péruviens.
L’initiative présentée par le Maroc en 2007 et qui jouit d’un soutien international grandissant a rendu obsolète la thèse du “polisario”, un mouvement séparatiste armé créé dans le contexte de la guerre froide et qui dépend totalement du pays hôte sur les plans diplomatique, financier et militaire, a relevé le pétitionnaire.
Pour M. Serra, ce groupe armé, qui se livre au détournement des aides humanitaires destinées aux séquestrés des camps de Tindouf, entretient des liens avérés avec des organisations terroristes et criminelles transnationales organisées qui traversent la bande sahélienne.
Soulignant que le différend régional sur le Sahara marocain est un conflit géopolitique initié par le pays hôte des camps de Tindouf pour servir un agenda hégémonique au Maghreb, l’intervenant a indiqué que la question du Sahara est celle de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
Il a appelé les Nations Unies à donner la priorité à l’unification des familles sahraouies, libérer la population de Tindouf et soutenir le plan d’autonomie marocain, qualifié de sérieux, crédible et réaliste dans les résolutions du Conseil de sécurité pour parvenir à un règlement de la question du Sahara.
“La communauté internationale a pris conscience des profondes mutations qu’a connues le Sahara marocain, au cours des 20 dernières années, avec la régionalisation avancée, qui est un principe constitutionnel accordant de larges prérogatives à toutes les régions du Maroc”, a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, le pétitionnaire péruvien a mis en avant la participation massive des populations des provinces du Sud dans les élections de septembre 2021, laquelle renseigne sur l’attachement indéfectible de la population sahraouie à son identité marocaine et son soutien aux institutions nationales.
Il a en outre indiqué que les citoyens dans les régions du Sahara marocain exercent leurs libertés fondamentales en pleine conformité avec la Constitution marocaine et le droit international des droits de l’homme, rappelant que le Conseil de sécurité a salué le rôle dont s’acquittent les commissions régionales du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) à Laâyoune et Dakhla depuis 2011.
LR/MAP