L’autoproclamé chef de la pseudo Rasd, Brahim Ghali
Entre camouflets diplomatiques et manifestations dans les camps de Tindouf, les dirigeants du Polisario tentent de faire diversion. Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, le 25 juillet 2019, le chef de la pseudo Rasd, Brahim Ghali, a appelé à la «mobilisation de tous les habitants des camps de Tindouf, en prévision de la reprise des armes contre le Maroc».
Pour les observateurs, la sortie médiatique de Ghali fait suite aux percées diplomatiques significatives enregistrées par le Maroc dans le dossier du Sahara, notamment auprès de pays comme Cuba, que le Polisario et son mentor l’Algérie considèrent comme acquis à leurs thèses séparatistes.
En effet, grâce à la diplomatie agissante de SM le Roi Mohammed VI, les relations entre Rabat et La Havane se sont réchauffées ces derniers mois, après des décennies de froid diplomatique. Preuve en est la nomination de Boughaleb El Attar en tant qu’ambassadeur du Maroc à Cuba et la décision de La Havane de nommer un nouvel ambassadeur à Rabat, Javier Dómokos Ruiz.
En perte d’influence, le Polisario utilise tous les moyens, quitte à se ridiculiser, pour détourner les regards des exactions graves commises dans les camps de séquestration. Dernière manifestation du ridicule dans lequel trempe les séparatistes, cette déclaration d’Aminatou Haidar quand elle a menacé d’un «Gdim Izik 2» et accusé les pays européens d’être «hostiles aux droits des peuples colonisés, abandonnés et exploités».
Mohcine Lourhzal