Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a apporté des “corrections sérieuses et sensées” à la position de l’Espagne sur le conflit régional autour du Sahara marocain, a indiqué le président de l’Institut péruvien de droit et des relations internationales, Miguel Angel Rodriguez Mackay.
Dans un édito publié par le quotidien à grand tirage péruvien Correio, l’universitaire a souligné qu’en soutenant l’initiative d’autonomie pour les provinces du sud du Royaume et l’entière et la pleine souveraineté du Maroc sur cette région, “Sánchez a apporté des corrections sérieuses et sensées par rapport au Sahara marocain”.
Le séjour de Sánchez au Maroc “mettra à l’épreuve son leadership politique (…) étant donné que pour certains à l’intérieur, même à la Moncloa -siège du gouvernement espagnol-, et bien sûr pour ses détracteurs, il s’agit d’un tournant majeur, après la brouille générée par l’hospitalisation du chef du polisario” qui prône une entité (rasd) “qu’on ne retrouve sur aucune carte géopolitique sérieuse du monde”, a-t-il relevé.
Evoquant la position de son pays sur le Sahara marocain, M. Miguel Angel Rodriguez Mackay a affirmé que le nouveau ministre des Affaires étrangères du Pérou, César Landa, “aurait dû corriger il y a longtemps la très grave erreur de son prédécesseur (Oscar) Maurtua, dont la politique étrangère a été un affront diplomatique à l’égard du Maroc”.
Par ailleurs, l’expert péruvien a mis en avant la symbolique de la date choisie pour la visite du président du gouvernement espagnol, le 7 avril, “qui marque le 66e anniversaire de la fin du protectorat espagnol dans cet important pays arabe en Afrique du Nord”.
LR/MAP