Le Secrétaire Général (SG) de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a soumis son rapport annuel sur la question du Sahara à la 73ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU.
Dans son rapport, le SG de l’ONU a consacré un long passage aux extraits du Discours de SM le Roi Mohammed VI, prononcé le 6 novembre 2017, à l’occasion du 42ème anniversaire de la Marche Verte. Guterres a indiqué, à cet égard, que le Souverain a souligné que «le Maroc maintenait son engagement à travailler dans le cadre du processus politique, en adhérant à la dynamique actuelle que le Secrétaire Général avait voulue, et à coopérer avec l’Envoyé Personnel».
Les engagements du Maroc mis en avant
Le rapport du SG de l’ONU sur le Sahara a également mis en relief les engagements du Royaume en matière de poursuite du développement socio-économique de ses Provinces du Sud, tels que soulignés dans le Discours Royal , notamment, que «le Maroc ne restera pas les bras croisés, à attendre que soit trouvée la solution souhaitée, mais poursuivra au contraire l’action engagée pour promouvoir le développement de ses Provinces du Sud, notamment en leur permettant de faire le lien entre le Maroc et les pays d’Afrique situés plus au Sud».
En outre, Antonio Guterres a mis en exergue le calme qui a régné au Sahara Marocain durant la période couverte par ce rapport. Par ailleurs, le rapport a passé en revue la première tournée régionale de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Horst Köhler, effectuée en octobre 2017. Il a rappelé à ce propos, que les autorités marocaines ont réitéré le soutien du Maroc aux efforts de Kohler, et réaffirmé que le Maroc reste «déterminé à trouver une solution politique au conflit, qui se fonde sur l’Initiative Marocaine d’Autonomie de 2007» et souligné la nécessité que «l’Algérie joue un rôle plus important dans ce contexte».
À la recherche d’une solution définitive
Une autre mention à été faite dans le rapport du SG de l’ONU sur le Sahara, relative à la deuxième visite de Horst Köhler dans la région, en juin 2018, durant laquelle il s’est, notamment, rendu à Rabat et dans les Provinces du Sud. De même, le rapport s’est réfèré à l’adoption, le 27 avril 2018, de la résolution du Conseil de Sécurité 2414, par laquelle l’organe exécutif de l’ONU a souligné «qu’il convenait de faire des progrès dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique et durable» et a appelé à faire preuve «de réalisme et d’un esprit de compromis». ll convient de souligner que dans cette résolution, le Conseil de Sécurité a réaffirmé l’exclusivité onusienne du processus politique et a exigé des pays voisins, principalement l’Algérie, «d’apporter une contribution importante au processus politique et de s’engager plus avant dans les négociations».
Enfin, le rapport du Secrétaire Général de l’ONU a réaffirmé, une nouvelle fois, l’enterrement définitif des plans antérieurs, désuets et inapplicables, auxquels s’attachent toujours les autres parties. En effet, Antonio Guterres à fait référence dans son rapport, aux résolutions du Conseil de Sécurité adoptées depuis 2007, comme base du processus politique actuel pour la résolution de ce conflit régional.
Mohcine Lourhzal