La solution politique au différend régional autour du Sahara, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie, permettra de contribuer à la stabilité et à la sécurité de la région du Sahel, a souligné, à New York, le représentant de la Dominique auprès de l’ONU.
“L’initiative d’autonomie présentée par le Maroc est une solution crédible, sérieuse et réaliste qui mettra fin au conflit régional et apportera prospérité à l’ensemble de la région du Maghreb”, a également indiqué le diplomate devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.
Il a, en outre, exprimé le “plein” soutien de son pays aux efforts et au processus politique menés sous l’égide “exclusive” du Secrétaire général de l’ONU visant à trouver une solution politique “réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis” au conflit régional sur le Sahara, tel que recommandé dans les 18 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.
Saluant le “momentum” impulsé par les deux précédentes tables rondes tenues à Genève avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du “polisario”, l’intervenant a mis en avant l’importance “primordiale” de ce processus.
Il a, dans ce cadre, invité toutes les parties à rester “engagées” tout au long de ce processus, et ce dans un esprit de réalisme et de compromis afin de parvenir à un dénouement heureux au conflit sur le Sahara marocain.
Par la même occasion, le représentant de la Dominique a salué la nomination du nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, la qualifiant de “pas positif” dans le processus politique onusien visant à aboutir à une solution “politique mutuellement acceptable” à ce différend régional.
Il a émis le souhait de voir le processus reprendre “là où s’est arrêté l’ancien envoyé personnel du SG de l’ONU”, sous le même format et avec les mêmes participants, en l’occurrence le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”.
De même, le diplomate a mis en exergue la participation massive des populations des provinces du Sud dans le triple scrutin du 8 septembre dernier “qui ont choisi, démocratiquement leurs représentants légitimes”, rappelant que des représentants élus du Sahara marocain ont pris part aux séminaires régionaux du Comité des 24 de l’ONU.
Par ailleurs, il a appelé, de nouveau, à l’enregistrement et au recensement des populations dans les camps de Tindouf, relevant qu’il s’agit-là d’une “nécessité” conformément notamment au Droit international humanitaire, aux recommandations du SG de l’ONU et aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2011, y compris la résolution 2548.
LR/MAP