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Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé toutes les parties au conflit du Sahara –Maroc, Algérie, Polisario, Mauritanie- à reprendre le processus politique en vue de parvenir à une solution à ce différend.
Contrairement à ce qu’a laissé entendre l’AFP dans son compte rendu du point de presse du chef de l’ONU, Antonio Guterres, tenu vendredi 21 janvier (2022) à New York, le Secrétaire Général de l’ONU a bel et bien appelé TOUTES les parties au conflit du Sahara –le Maroc, l’Algérie, le Polisario et la Mauritanie- (et pas seulement le Maroc et le Polisario) à reprendre le processus politique. «Il est temps pour les parties de comprendre la nécessité d’un dialogue qui tend à aboutir à une solution» à la question du Sahara, a dit Antonio Guterres qui, lorsqu’il parle des parties, désigne toutes les parties mentionnées dans les résolutions du Conseil de Sécurité. Notamment la dernière Résolution (Rés N° 2602 du 29 octobre 2021, qui cite nommément l’Algérie 5 fois. Soit autant de fois qu’est cité le Maroc !).
«Il s’agit d’un problème qui dure depuis plusieurs décennies dans une région du monde où il y a des problèmes de sécurité d’extrême gravité et où nous voyons le terrorisme comme une menace qui prend de l’ampleur», a ajouté le Secrétaire Général de l’ONU, qui a cité, dans ce cadre, les problèmes de sécurité dans la région du Sahel, en indiquant que «nous constatons de plus en plus ces problèmes sur la côte». A la lumière de ces défis, «il est temps pour les parties de comprendre le besoin pour un dialogue qui tend à aboutir à une solution et non pas à maintenir un processus sans fin et sans l’espoir certain d’une solution», a poursuivi A. Guterres.
L’appel du Chef de l’ONU intervient à l’heure où son Envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura, a bouclé une visite dans la région.
Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, dans laquelle l’Instance exécutive de l’ONU réitère son appel aux parties (soit: le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario), à reprendre le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis, pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis.
Le SG de l’ONU a encore lancé qu’«il est dans l’intérêt de tous de résoudre une fois pour toutes» ce différend au vu des défis auxquels est confrontée la région.
Des appels qui, de toute évidence, ne trouvent pas oreille à Alger.
MN
