Le Premier ministre japonais a annoncé le versement de 100 milliards de yens (765 millions d’euros) en 5 ans pour aider à stabiliser la région nord-africaine du Sahel et la formation de 2.000 personnes sur place pour la lutte antiterroriste. Le Japon attache beaucoup d’importance à la zone sahélienne, particulièrement depuis une prise d’otages, mi-janvier dernier, au complexe gazier d’In Amenas dans le sud de l’Algérie, au cours de laquelle dix ressortissants nippons avaient été tués.
23 millions de dollars de récompense au total pour toute information conduisant à la capture du djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar ou à celle du chef de la secte islamiste nigériane Boko Haram. D’autres responsables du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sont également visés par ce programme du département d’Etat, baptisé «récompenses pour la justice», qui offre depuis 1984 des sommes d’argent à tout informateur permettant l’arrestation ou l’élimination d’individus qui menacent les intérêts des Etats-Unis. La plus grosse récompense, sept millions de dollars, est réservée au n° 1 présumé de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui combat actuellement l’armée du Nigeria dans le nord-est du pays.