La 10ème édition du Salon du cheval d’El Jadida, a été organisée du 17 au 22 octobre sous le Haut Patronage de SM Mohammed VI. Un événement qui a réussi, selon les organisateurs, à satisfaire les attentes de tous les amoureux du Cheval: acteurs, participants et public.
SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a assisté aux épreuves du Grand Prix SM le Roi Mohammed VI, remporté par la cavalière belge Virginie Thonon montant «High Tech Vy De Septon», au terme de la deuxième manche qui a connu la participation de 12 cavaliers représentant six pays. A savoir, la Belgique, la France, la Suisse, le Qatar, l’Egypte et la Jordanie.
Au terme de cette compétition, organisée par l’Association du Salon du cheval, sous l’égide de la Fédération équestre internationale et la Fédération royale marocaine des sports équestres, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a remis le Grand Prix au vainqueur.
Le Prince Héritier a également remis les prix aux quatre autres cavaliers dans le top 5 de cette compétition: Pius Schwizer de Suisse montant Balou Rubin ; R. Mohamed Bassem du Qatar montant Argelith Squid ; Simon Delestre de France montant Gain Line ; et Severin Hillereau, également de France, montant Radja D’Artemis.
A la fin de la cérémonie des remises des prix, SAR Moulay El Hassan a posé pour une photo-souvenir avec les cinq meilleurs cavaliers primés.
Et l’économie d’El Jadida mise en avant
Cette 10ème édition du Salon du Cheval d’El Jadida a constitué un rendez-vous «idéal» pour débattre de la thématique de l’élevage des purs-sangs arabes, a souligné le membre du comité exécutif de l’Organisation du cheval arabe (AHO), Mohamed Machmoum.
En effet, lors d’une conférence-débat organisée dans le cadre du Salon, les potentialités économiques d’El Jadida et les perspectives de développement de la province ont été mises en avant. A cette occasion, des responsables, des promoteurs économiques et des experts ont mis l’accent sur les nombreux atouts comparatifs indéniables de la province, ainsi que sur les moyens permettant d’attirer davantage d’investissements et de créer des opportunités d’affaires.
«La CGEM est mobilisée pour constituer une force de proposition vis-à-vis des mesures indispensables à l’amélioration du climat des affaires et donc de l’investissement, notant que c’est dans cet esprit que le secteur public doit prendre toutes les mesures susceptibles d’améliorer l’environnement régional des affaires en partenariat avec le secteur privé», a déclaré le président de la CGEM d’El Jadida, Rachid Sraidi.
De son côté, le représentant du Centre régional d’investissement d’El Jadida, Rabii Rouh Essalam, a présenté quelques chiffres relatifs à la dynamique d’investissement qu’a connu la province au cours des dernières années, précisant qu’un total de 3797 entreprises ont été créées au niveau de la province depuis l’année 2003. Il a, par ailleurs, noté que près de 840 projets agrées ont été lancés depuis 2003 pour une enveloppe totale d’investissement dépassant les 123 milliards de dirhams, dont 75% sur la période 2010-2017.
Les participants à cette rencontre ont également passé en revue les stratégies sectorielles qui ont contribué à la diversification de l’économie de la province et à améliorer son attractivité sur le plan national.
Au programme des conférences du Salon du cheval, figuraient également plusieurs conférences destinées à améliorer la sensibilité des éleveurs aux différentes problématiques soulevées par l’élevage du cheval (les coliques, les dermatoses prurigineuses, la grippe équine, la dentisterie équine, le stress), ainsi que la sensibilisation du grand public sur la place du cheval dans la tradition orale marocaine amazigh, son importance dans les relations diplomatiques et les échanges entre le Maroc et l’étranger
Ce qu’en dit Rachid Sraidi, le président de la CGEM d’El Jadida
«La province d’El Jadida, forte de sa position géographique, est considérée aujourd’hui comme une zone agricole par excellence, mais aussi comme un modèle de croissance industrielle et touristique. L’entreprise est un acteur économique qui n’évolue pas seule puisqu’elle interagit avec son environnement extérieur, ses clients, ses fournisseurs, l’administration et avec les partenaires sociaux. Elle doit donc bénéficier d’un climat d’affaires sain et favorable pour optimiser son mode de fonctionnement, appelant dans ce sens les employeurs à rechercher de nouveaux marchés, à favoriser les partenariats public-privé et à faire des salariés un pivot de croissance».
Ghita Hanane