Oujda a abrité la deuxième édition du Salon maghrébin du livre. Organisé du 18 au 21 octobre 2018, cet évènement s’est tenu sous le thème «Réinventer l’universel».
La cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Salon maghrébin du livre a été marquée par la présence du ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj, de l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, du président du Salon, Mohamed Mbarki, du président de l’Union des éditeurs marocains, Abdelkader Retnani et d’autres figures du monde de la culture et de l’édition.
Véritable messe culturelle
A leur arrivée, jeudi 18 octobre 2018, sous l’immense chapiteau abritant la deuxième édition du Salon maghrébin du livre, le président du Salon et l’ambassadeur de France au Maroc ont procédé à l’inauguration officielle de cet événement annonçant le lever de rideau de ce rendez-vous culturel annuel. On pouvait donc entamer la visite des différents stands du Salon.
Tout en visitant ces derniers, MM. Laaraj, Girault et Mbarki ont souligné que cet évènement, bien qu’il ne soit qu’à sa deuxième édition, est devenu une véritable messe culturelle suivie, acclamée et encouragée. Les trois responsables ont attiré l’attention des personnalités présentes sur le rôle que devrait jouer ce Salon en tant qu’évènement rassembleur entre les différentes cultures et les pays du Maghreb.
Le lever de rideau du Salon maghrébin du livre à Oujda a été ponctionné par une affirmation du ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj. Ce dernier a souligné que cette manifestation culturelle haute en couleurs était «une occasion pour la promotion du livre et de la lecture, tout en favorisant le contact entre les auteurs, les éditeurs et les libraires».
Pour sa part, l’ambassadeur de France a rappelé les liens culturels étroits qui existent entre son pays et le Maroc. «Le Royaume du Maroc et la France cultivent des relations bilatérales exceptionnelles et ce, à tous les niveaux», a-t-il dit. Le diplomate français a noté que l’Institut français d’Oujda joue un grand rôle dans la promotion des cultures et d’échange du savoir au niveau de la ville et de la région de l’Oriental.
De son côté, le président de l’Union des éditeurs marocains, Abdelkader Retnani, n’a pas caché sa satisfaction de l’organisation de ce Salon. Pour lui, cet évènement revêtait un caractère important du fait qu’il «regroupe plus de 250 écrivains, romanciers et éditeurs venus de plusieurs pays arabes, africains et européens, pour débattre de l’universel en tant que concept à réinventer, mais aussi du vivre ensemble à renforcer».
En ce jour d’inauguration et les jours suivants, la ville d’Oujda a connu la chute de pluies abondantes. Mais cela n’a pas empêché la poursuite du programme prévu et la présence d’un public venu nombreux, ainsi que des responsables marocains et étrangers de prendre part au lancement de cet évènement qui, quatre jours durant, a connu une activité riche et variée.
DNES à Oujda: Mohcine Lourhzal
Ph.: Soufiane Benkhadra
La Côte d’Ivoire invitée d’honneur La cérémonie d’ouverture du Salon maghrébin du livre 2018, a été marquée par une forte présence ivoirienne. En effet, une forte délégation a représenté la Côte d’Ivoire en tant qu’invitée d’honneur. A cette occasion, le Directeur du Livre et de la Lecture au ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Henri Nkoumo, a mis en relief les liens maroco-ivoiriens. Il a indiqué à ce propos qu’au-delà des relations économiques distinguées entre les deux pays, le Maroc et la Côte-d’Ivoire continuent d’entretenir des liens culturels de premier ordre.