Dernièrement, un sociologue américain a estimé que l’infidélité des hommes est inévitable et a surtout pour but de mieux gérer la relation officielle et son impact émotionnel. Dans son dernier ouvrage intitulé «Les hommes, la monogamie et la vérité sur la tromperie», il justifie avec vigueur l’infidélité chronique des membres du sexe mâle. Il considère même que la monogamie ne constitue pas un système dans lequel l’homme peut s’épanouir et va jusqu’à parler «d’incarcération sociale et sexuelle susceptible de développer des frustrations, des colères, voire du mépris envers sa partenaire officielle».
Ces propos ne rencontreront certainement pas une grande adhésion de la gente féminine. Face à un acte de la sorte, une femme se venge d’habitude et de manière parfois cruelle… Mais quand c’est l’homme qui est trompé? Il tue! Non pas toujours. En voici un du moins qui en donne la preuve…
L’histoire a commencé dans la maison de vacances du couple brisé. Celui-ci a rencontré un homme qui est peu à peu devenu l’amant de la femme. Pour se venger, le mari trompé s’est «pacifiquement» vengé de l’amant de sa femme en distribuant des tracts l’incriminant. Le quinquagénaire, détruit par la liaison extra-conjugale qu’a entretenue sa femme à son insu, a tiré l’idée du fait d’être (comme tout le monde) constamment interpellé par des messages publicitaires. D’où l’originalité de sa vengeance. Il s’est rendu à la commune de résidence de «l’amant de sa femme» et a distribué des tracts dans les supermarchés de sa ville pour le dénoncer: «Je me suis rendu ici, car je veux que tout le monde sache ce qu’il m’a fait».
Oui pour la vengeance, mais il fallait prendre garde de ne pas être poursuivi en justice. Futé, le mari trompé a été prudent. La photo de sa femme et de son amant imprimée sur le tract a été floutée. De plus, les informations divulguées destinées à incriminer l’amant se résumaient à son prénom, son âge, sa profession et sa situation familiale… De plus, le mari trompé a dû lui-même se donner en spectacle pour distribuer ses affichettes. Il a même joué la carte de l’autodérision pour se présenter aux passants: «Bonjour, je suis le cocu» ou «Bonjour, eh oui, c’est moi le mari trompé». Telles étaient ses phrases d’approche. Il souhaitait également créer un comité de soutien. Reste à savoir s’il ne devrait pas plutôt en vouloir à sa femme…