Avec la révolution libyenne qui a précipité la chute du régime Kadhafi, les observateurs s’accordent à dire que les armes circulent à flot dans le Sahel.
Le journaliste français, Alexandre Adler, a estimé à Rabat que «le problème de la sécurité au Sahel, c’est tout simplement celui de l’établissement des régions sans Etat». Al-Qaïda, a-t-il précisé, «choisit des régions vides, non étatisées». Et de conclure: «On ne règlera le problème de la sécurité au Sahel que sur la base d’une entente forte entre le Maroc et l’Algérie, les deux grands Etats du Maghreb qui doivent coopérer dans ce domaine; sur la base d’une coopération plus vaste, à savoir maghrébine».