Il y a le marathon, le téléthon et, maintenant, le «Sexethon» inventé par une télé américaine! Il s’agit d’une sorte de marathon du sexe qui dure sept jours et c’est apparemment très bon pour retrouver la stabilité et l’harmonie sexuelle du couple.
C’est une émission pour le moins… originale. Le concept consiste à aider des couples dont la vie sexuelle n’a rien de particulièrement jouissif. Décidément, en ce temps où la crise affecte tous les aspects de la vie quotidienne, la télé-réalité ne manque pas d’imagination! L’émission propose en effet à des couples qui battent de l’aile de retrouver l’harmonie.
Pris dans le tumulte du quotidien, complètement perdus entre le travail, les enfants, les factures à payer et les soucis du quotidien, ces hommes et ces femmes n’ont tout simplement plus le temps ni la tête pour faire l’amour. Volant à leur secours, l’émission leur propose une solution radicale pour sauver leur mariage. Ils vont tout simplement faire l’amour tous les soirs pendant une semaine. Sous l’œil des caméras, sauf durant leurs ébats, ils vont apprendre à se redécouvrir, à partager leurs désirs, leurs opinions, leurs rêves. Bref, ils vont se séduire à nouveau pour faire renaître le désir émoussé par la monotonie du quotidien et retrouver ainsi une vie sexuelle épanouie!
Solution, oui, encore faut-il savoir en créer les conditions favorables en dehors de l’émission à laquelle «tout le monde» n’a pas accès… Reste que, pour qui ressent un manque dans sa vie sexuelle, on sait au moins ce qu’il reste à faire: s’essayer à un «petit» marathon sexuel d’une semaine et tout rentrera dans l’ordre!
Loin des caméras et de la télé, c’est même une discipline qui devrait se renouveler chaque fois que les choses tournent mal, mais attention! Comme dans toutes les disciplines d’endurance, les cœurs fragiles et les petites santés devraient s’y adonner avec modération, sinon s’abstenir… Il y va de toute leur vie et pas seulement de sa partie sexuelle. En dehors de cet avertissement, couples d’amateurs, de «paumés» et de «désœuvrés», à vos marques!