Un accord-cadre portant sur la mise en œuvre d’un programme de formation des enseignants du primaire et du secondaire à l’horizon 2025 a été signé, lundi à Rabat, entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports et le ministère de l’Économie et des Finances.
Le programme, objet de l’accord-cadre signé lors d’une cérémonie présidée par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a été doté par l’Exécutif d’une enveloppe budgétaire de plus de 4 milliards de dirhams, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement, précisant qu’il vise la conception d’une nouvelle architecture de formation étalée sur une durée de 5 ans.
Ce programme constitue une concrétisation de la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, entoure les questions relatives à l’éducation, à la formation et à la recherche scientifique en tant que leviers fondamentaux pour la mise à niveau de l’élément humain et pivots du projet de développement, ajoute la même source.
Il répond également aux dispositions de la loi-cadre n°17-51 relative au système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, ainsi qu’au Nouveau Modèle de Développement, qui ont érigé la promotion du niveau des professeurs sur les plans de la formation, de l’accompagnement et de la motivation en facteurs essentiels de l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation dans notre pays, souligne le communiqué.
Il s’agit, à cet égard, de mettre en place une nouvelle architecture de formation de base, étalée sur 5 années au cours desquelles une formation est dispensée dans trois espaces complémentaires (formation de base dans les cursus de licence en éducation au sein des établissements universitaires spécialisés, qualification professionnelle dans les centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation, et la formation au sein des établissements de l’enseignement).
Ce programme vise ainsi à répondre aux besoins actuels et futurs en professeurs de différentes spécialités dans les cycles de l’enseignement primaire et secondaire. Il entend également faire des cursus de la licence en éducation une voie principale d’accès aux métiers de l’enseignement, à travers l’augmentation de leur capacité d’accueil et l’amélioration de leur attractivité et de leur qualité de formation, conclut le communiqué.
LR/MAP