Signes religieux ostentatoires : Le débat reste ouvert

Signes religieux ostentatoires : Le débat reste ouvert

Le débat autour des signes extérieurs d’appartenance religieuse reste ouvert. Mais l’habit ne fait pas toujours le moine…

Si certains pays européens ont interdit le port de signes religieux dans les lieux publics, d’autres ont opté pour des mesures restrictives, limitant ainsi au maximum le port des signes ostentatoires qui renseignent sur l’appartenance religieuse des individus. 

Au Maroc, la question ne se pose pas

L’article 3 de la Constitution marocaine dispose que l’islam est la religion de l’Etat et que c’est ce dernier qui garantit à tous le libre exercice des cultes, chacun le sien. Idem pour les libertés individuelles et vestimentaires qui sont régies par les lois nationales et les traités internationaux ratifiés par le Royaume dans le domaine des droits de l’Homme.

Mais l’hypocrisie persiste…

En effet, le statut partisan, comme l’aspect vestimentaire, est de plus en plus utilisé comme outil d’appartenance par des politiciens d’obédience islamiste. Ces derniers usent de leur appartenance partisane en tant que personnages publics, pour s’ériger en donneurs de leçons de droiture et de pudeur aux citoyens. Paradoxalement, ces mêmes hommes -et femmes politiques- n’hésitent pas à croquer la vie à pleines dents. Les exemples de cette schizophrénie et de ce double langage ne manquent pas. Dernier en date, celui d’une parlementaire du PJD, photographiée à Paris, cheveux en l’air et troquant son «Hijab réglementaire» contre une tenue décontractée. Cette affaire n’est pas la première du genre.

En 2018, la photo d’un membre dirigeant du parti islamiste qui occupe aussi le poste de ministre dans l’actuel gouvernement, a fait le tour des réseaux sociaux. Sur la photo, on le voyait main dans la main avec sa fiancée, à Paris. Ces affaires ont été précédées par un scandale sexuel retentissant. En août 2016,  deux responsables du Mouvement Unicité et Réforme (MUR), bras idéologique du PJD, ont été surpris en plein ébats sexuels à bord d’un véhicule, à proximité d’une plage de Mohammedia. Les faits qui se sont déroulés à l’aube, habituellement considérée comme une heure d’invocations et de prières, a remis sur la table le débat autour de l’utilisation de la religion à des fins purement politiques.

ML

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