Les Nations Unies et l’Union africaine (UA) ont indiqué samedi qu’elles ont convenu de coordonner leurs efforts en vue d’une “désescalade immédiate” de la crise au Soudan.
Dans une note aux correspondants, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric a indiqué que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a eu un appel téléphonique avec le président de l’UA, Moussa Faki Mahamat, axé sur la situation actuelle dans ce pays d’Afrique du Nord-est.
Les deux responsables ont convenu de “coordonner leurs efforts pour œuvrer à une désescalade immédiate de la crise” au Soudan où des combats se sont éclatés samedi matin entre les Forces de soutien rapide (FSR) et les Forces armées soudanaises (FAS).
Dans un communiqué, le chef de l’ONU avait appelé les dirigeants des FSR et des FAS “à cesser immédiatement les hostilités, à rétablir le calme et à engager un dialogue pour résoudre la crise actuelle.
Il a, en outre, mis en garde contre toute nouvelle escalade des combats qui risque d’avoir un effet dévastateur sur les civils et aggraver encore la situation humanitaire déjà précaire dans le pays.
L’armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, a annoncé avoir frappé des bases des paramilitaires qui disent avoir pris le contrôle de l’aéroport et du palais présidentiel de Khartoum.
De leur côté, les Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo assurent tenir l’aéroport international et le palais présidentiel et appellent l’ensemble de la population, parmi laquelle les soldats, à se retourner contre l’armée.
LR/MAP