Sous la Conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc attache une grande importance au développement des zones oasiennes, a affirmé, lundi à Abou Dhabi, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki.
Dans une intervention consacrée à “l’Initiative Oasis Durables”, dans le cadre de la Conférence ministérielle des pays producteurs et transformateurs des dattes, M. Sadiki a souligné que conformément aux Hautes Orientations Royales, l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDOZA) a été créée en 2010 en tant qu’établissement public chargé de favoriser le développement global et durable de ces zones vulnérables.
L’ANDOZA, a-t-il relevé, représente une expérience institutionnelle unique pour préserver, protéger et valoriser les écosystèmes des oasis, de même que pour superviser le développement durable et approprié de ces zones.
Le ministre a mis en avant les spécificités naturelles, culturelles et urbanistiques des oasis traditionnelles a même de leur permettre de se positionner en tant qu’écosystèmes à haut potentiel touristique, dotés de capacités productives agricoles riches et variées, en plus de leur diversité en termes de faune et de flore.
Après avoir énuméré les contraintes susceptibles de perturber l’équilibre de ce genre d’écosystèmes à travers le monde, dont l’isolation, l’érosion des sols, la raréfaction de l’eau ou encore la menace de désertification, le ministre a souligné l’importance d’intensifier les efforts pour mettre en place des mesures et des solutions préventives plus efficaces de nature à permettre aux oasis de faire face à ces contraintes et de s’adapter aux défis qui se posent.
Convaincu de l’importance de promouvoir une action commune en la matière, le Royaume du Maroc avait lancé, à l’occasion de la Conférence de l’Onu sur le climat (COP22) tenue à Marrakech en 2016, l’Initiative Oasis Durables qui vise à renforcer la reconnaissance, la préservation et le développement du patrimoine oasien, ainsi qu’à mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre ces objectifs, a rappelé M. Sadiki qui cite également la proposition, à cette occasion, de création d’une coalition des parties concernées par la question des oasis, dont des instances gouvernementales, des organisations régionales et internationales ou encore des représentants de la société civile.
Pour le ministre, la Conférence ministérielle d’Abou Dhabi constitue aujourd’hui une occasion pour évoquer l’adoption de mesures opérationnelles pour conférer l’aspect institutionnel à l’Initiative Oasis Durables.
Et de conclure que le Royaume du Maroc demeure pleinement disposé à apporter son expertise et ses moyens pour contribuer concrètement aux orientations et aux programmes ciblés qui seront adoptés par cet organe participatif.
Organisé par le secrétariat général du Prix international Khalifa du palmier-dattier, en coopération avec le ministère du Changement climatique et de l’environnement, et de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cet événement vise le suivi et l’évaluation des résultats du projet de gestion intégrée du charançon rouge du palmier et la création d’un organe international de développement durable des oasis.
La conférence ministérielle de cette année comprend deux réunions ministérielles de haut niveau, dont la première consacrée au suivi et à l’évaluation des résultats du projet de gestion intégrée du charançon rouge du palmier, tandis que la seconde se rapporte à la préparation à l’institutionnalisation de l’Initiative Oasis Durables.
LR/MAP