Encore une fois -et il n’est pas sûr qu’elle sera la dernière-, le football africain a été aux frontières du chaos. Du moins, une équipe se croyant tout permis l’a achevé par un KO! Une équipe tunisienne, en l’occurrence l’Espérance Sportive de Tunis qui, dans une sorte «d’auto-proclamation», s’est attribuée la Coupe de la Ligue des champions d’Afrique, au terme d’un match scandaleux qui n’a d’ailleurs duré que 59 minutes, pour s’achever sur une victoire, certes, mais vraiment sans aucune gloire…
Les spectateurs du monde entier ont pu, de surcroît, «admirer» l’attitude hautaine du président du club tunisien à l’égard de tout ce qui bougeait sur le terrain. Son comportement en présence même du président de la CAF… Normal! Car, à quoi peut-on s’attendre de la part d’un «responsable», revenu par la «petite» porte du foot, après avoir été sorti par la grande porte de la politique? L’on comprend vite de quelle personne il s’agit et on voit pourquoi le foot a reçu un sale coup, puisque d’ailleurs, chez ces gens-là, tout n’est que magouille, coups bas, escroquerie… Et la liste est longue.
L’on n’ira pas loin dans l’histoire, pour recenser toutes les bévues et tous les dépassements de certains «responsables» tunisiens et de leurs équipes, chaque fois qu’il s’est agi d’une compétition africaine. Surtout lorsqu’ils devaient avoir en face une équipe marocaine… Il y a juste 20 ans (1999), on avait tout fait pour faire tomber le Raja de Casablanca, dans ce même stade de Radès… Fausse commune où ces «responsables» ont pris l’habitude d’enterrer les espoirs des adversaires qui leur disputaient un titre ou une Coupe sur leur terrain… En 2004, on avait, sur ce même stade, privé le Maroc d’une CAN qui allait être la seconde de son histoire… Les poulains de Zaki étaient alors partis pour être sacrés champions, mais avaient oublié en chemin que la malice, la haine et la rancœur de ces «responsables» allaient être alignées avec le Onze tunisien…
L’EST qui, comme par hasard, reçoit pour la huitième fois successive en match final retour de la ligue des champions d’Afrique à domicile, se veut une équipe forte qui impose sa suprématie aux autres adversaires africains… Et voilà que ce 31 mai, à la même occasion, cette présumée suprématie s’est transformée en un scandale inouï dans le foot africain… Du jamais vu dont les principaux héros n’étaient autres que cette équipe de l’Espérance et son «fameux» président, la «VAR» et l’avare Bakari Gassama, arbitre gambien de la partie qui, apparemment, n’avait d’yeux que pour cette équipe de l’EST…
Tous responsables des fâcheux événements qui ont entaché la finale-retour de la Ligue des champions d’Afrique entre l’Espérance Sportive de Tunis et le WAC de Casablanca, au stade de Radès, dans le plus long match de l’histoire du football africain pour avoir duré un jour… Match commencé le 31 mai et dont le sifflet final n’a retenti qu’aux premières heures du 1er juin! Un scandale footballistique qui ne sera pas sans effets néfastes sur ce football et qui risque même d’ébranler la Confédération africaine de Football (CAF)…
Surtout après que le Wydad de Casablanca (WAC) s’est décidé, soutenu par la fédération royale marocaine de football (FRMF), d’aller jusqu’au bout et de recourir aux plus hautes instances footballistiques, notamment la FIFA et le TAS. Ce dernier auprès duquel, le WAC aurait déposé une requête jeudi 13 juin.
Hamid Dades