Pendant le Ramadan, la pratique du sport gagne, aux côtés des traditions et coutumes de ce mois, une place importante durant les longues journées du mois qui coïncide, ces dernières années, avec la saison estivale…
Un passe-temps pour certains et une nécessité pour le corps pour d’autres, l’activité sportive incite à savoir si le sport et le Ramadan font bon ménage, particulièrement dans un climat peu clément. La pratique du sport suscite alors des interrogations sur ses bienfaits ou, éventuellement, ses risques. Dans ce sens, les experts assurent que l’activité physique est de nature à préserver le sportif contre plusieurs maladies et troubles psychiques.
La modération s’impose
Il est certain que les activités sportives ont des bienfaits sur la santé physique et mentale, en apaisant la pression et en boostant le moral. Il a même été prouvé que le sport, pendant le Ramadan, est bénéfique pour la condition physique et la prévention des maladies, en tenant compte du fait que le degré du bienfait dépend de l’âge, de l’état physique, du type de sport, de la manière, du temps et de la cadence de sa pratique.
Il faut cependant éviter les efforts intenses, pour ne pas mettre en péril la santé, avec notamment les risques de déshydratation, d’hypoglycémie ou encore de désordre cardiaque. La pratique du sport durant le Ramadan doit être modérée et se faire dans un milieu aéré et bien oxygéné, afin d’éviter toute défaillance respiratoire qui peut parfois avoir des conséquences redoutables.
Durant le jeûne, l’effort doit être très modéré, entre 40 minutes et une heure, en évitant toute compétition de haut niveau.
Quelques heures avant la rupture du jeûne, de longues rangées d’amateurs de marche ou de jogging s’adonnent, tout au long de la corniche, à leur nouvelle passion. Pour ces amateurs, le Ramadan constitue une occasion idéale pour s’adonner à toutes les pratiques sportives. C’est le cas aussi de centaines de jeunes qui se découvrent des talents de footballeurs ou de cyclistes confirmés, à travers des tournois de quartiers ou des courses effrénées. Il est sûr que le sport durant ce mois sacré est bénéfique pour la santé, pourvu que l’individu le pratique selon ses capacités. Il constitue un facteur indispensable pour l’équilibre physique et psychologique de l’être humain, mais pas n’importe comment et n’importe quand. Il faut ainsi bien tirer bénéfice de l’activité physique en choisissant le bon moment pour les exercices et en consultant les experts avant de pratiquer les sports nécessitant des efforts intenses. La pratique physique se reflète automatiquement sur le rendement professionnel, au bureau, outre son rôle capital dans le renforcement de la communication, de l’amour et de l’esprit d’équipe entre les individus et les groupes.
Un autre lieu est très prisé pendant ce mois de jeûne. Ce sont les salles de sport qui connaissent une affluence remarquable durant le Ramadan. L’idéal, conseille la majorité des coachs et des expert en sport, est de pratiquer le sport sous forme de séances quotidiennes, pendant 30 minutes, avant la rupture du jeune. Dans l’ensemble, toute personne peut choisir le moment opportun, selon son programme quotidien et ses capacités physiques et adapter son effort progressivement durant ce mois. Mais la modération reste de mise.
HD