L’Algérie aux bancs des accusés. L’organisation internationale de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) a dénoncé le «climat d’intimidation et de peur» en Algérie qui «empêche» le développement des syndicats indépendants.
Dans un communiqué de presse, l’organisation a déclaré que les autorités algériennes ont licencié, suite à des grèves pacifiques, des fonctionnaires et emprisonné des leaders syndicaux sur la base d’accusations politiquement motivées. «L’Algérie affirme qu’elle s’est engagée sur une voie de réformes politiques, mais fait ensuite volte-face et menace des syndicats indépendants qui cherchent à instaurer une justice sociale et de meilleures conditions de travail», a déclaré Joe Stork, directeur par intérim de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à HRW. Le responsable a exhorté les autorités algériennes à cesser de mettre des «entraves» à la création des syndicats indépendants, ainsi qu’à l’organisation et à la participation à des manifestations pacifiques et à des grèves du travail, avant de conclure: «Les travailleurs algériens ne devraient pas risquer le licenciement ou la prison pour leur participation à des activités syndicales pacifiques».
NC