Le Premier ministre turc, Binali Yildirim, a annoncé que l’opération militaire «Bouclier de l’Euphrate», menée dans le nord de la Syrie, était terminée sept mois après son déclenchement.
Cette opération avait été lancée par la Turquie à la fin du mois d’août, afin de combattre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI), ainsi que les miliciens kurdes soutenus par les Etats-Unis dans le nord de la Syrie.
Dans un entretien à la chaîne de télévision NTV, Yildrim a estimé que l’opération était un succès, ajoutant que toutes nouvelles actions militaires seraient menées sous un nom de code différent.
Les autorités d’Ankara justifiaient cette intervention sur le sol syrien par des raisons de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme.
L’armée turque, aidée par des rebelles syriens, a réussi à occuper une partie de la zone frontalière dans le nord de la Syrie avec, comme principal succès, la prise en février de la ville d’Al Bab tenue par l’EI, au terme d’une vaste offensive de plus de deux mois. Le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, s’est rendu à Ankara en Turquie pour discuter du conflit syrien, sujet de divergences entre les deux alliés, au lendemain de l’annonce par Ankara de la fin de son opération militaire dans le nord du pays.
Patrice Zehr