Après deux jours de débats à Istanbul, la Coalition nationale syrienne (CNS) a annoncé, lundi 11 novembre, qu’elle acceptait de participer à une conférence de paix à Genève, une décision qualifiée de «grand pas» par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry.
Cette conférence internationale, baptisée «Genève 2» dans les milieux diplomatiques, a pour objectif de mettre fin à deux ans et demi de guerre civile en Syrie à travers la création d’une autorité de transition. «Les rebelles sont en perte de vitesse, constate un diplomate onusien. S’ils ne vont pas à Genève, ils risquent de tout perdre. Individuellement, beaucoup de membres de la Coalition sont d’ailleurs favorables à Genève 2».
Sur le terrain, l’armée d’Assad, épaulée par le Hezbollah libanais, vient encore d’enregistrer plusieurs succès.
Dimanche 10 novembre, au terme de trois jours de violents combats, les loyalistes ont repris la base militaire 80, située juste à côté de l’aéroport d’Alep, que les rebelles détenaient depuis plus de six mois. Une avancée qui laisse entrevoir une réouverture prochaine de l’aéroport de la deuxième ville de Syrie, fermée depuis un an.
Elle a été rendue possible par la chute de la ville de Safira, à 20 km au sud-est d’Alep.