Les dirigeants du G7 réunis à Bruxelles (États-Unis, France, Allemagne, Japon, Canada, Royaume-Uni et Italie) ont «décidé d’intensifier» les «efforts pour répondre à la menace que constituent les combattants étrangers qui se rendent en Syrie». Selon une source diplomatique britannique, les discussions devaient permettre de «passer en revue les moyens et expertise» des États et examiner ce qui peut être fait en matière de «coopération avec les pays» frontaliers de la Syrie et de surveillance «du financement du terrorisme». «Plus de 30 ressortissants français» partis combattre en Syrie y ont trouvé la mort, a annoncé mercredi 4 juin au soir le président François Hollande.
Face au phénomène des combattants étrangers en Syrie, «nous devons coopérer davantage», notamment en matière «de renseignement», a ajouté François Hollande lors d’une conférence de presse à l’issue de la première journée du sommet du G7 à Bruxelles. Selon des chiffres cités fin avril par les autorités françaises, près de 300 jeunes Français seraient partis en Syrie et auraient participé à des combats, une centaine serait en transit à destination des régions tenues par la rébellion et une centaine d’autres serait déjà revenue de Syrie et surveillée par les services antiterroristes.
Patrice Zehr