Ils ont eu du mal à se parler, mais ils ont su faire silence en commun.
Les parties aux négociations de paix sur la Syrie présentes à Genève ont observé ensemble une minute de silence en mémoire des victimes du conflit mais, à la veille de la fin des négociations, les pourparlers n’avaient toujours rien donné. Les 2 délégations syriennes,
représentant le pouvoir et l’opposition en exil, ont accepté de se référer au même document comme base de discussions -la déclaration de juin 2012 dite de Genève I qui organise la transition-, sans toutefois s’accorder sur le déroulement des négociations.
L’émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a dit ne pas s’attendre à des progrès substantiels lors de cette 1ère série de négociations. Il espère toutefois que la 2ème série de pourparlers, qui doit démarrer aux alentours du 10 février, sera plus fructueuse.
Jeudi 30 janvier, le délégué de l’opposition, Ahmad Djakal, a expliqué que le chef de sa délégation, Hadi al Bahra, avait proposé une minute de silence et que tout le monde s’était levé, y compris les membres de la délégation représentant le gouvernement syrien et ceux de l’équipe Lakhdar Brahimi.
Patrice Zehr
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Ecole terroriste Plus de 7.000 étrangers combattent dans les rangs rebelles en Syrie et certains d’entre eux y reçoivent une formation pour aller commettre des attentats dans leur pays d’origine, ont déclaré les chefs des services de renseignement américains (29 janvier), lors d’une audition au Sénat. «Nous estimons en ce moment à plus de 7.000 les combattants étrangers, venus d’une cinquantaine de pays. Nombre d’entre eux sont d’Europe et du Proche-Orient», a déclaré James Clapper, directeur du Renseignement national, devant la commission du Sénat chargée des questions de renseignement. «C’est une grande inquiétude, pas seulement pour nous, mais aussi pour les pays d’origine de ces combattants», a-t-il ajouté. PZ |