La mesure assez humiliante prise par les USA, suivis de la Grande Bretagne, ciblent neuf compagnies aériennes en provenance de dix aéroports du monde arabe, dont l’aéroport d’Istanbul. Le président turc a appelé Washington et Londres à lever «le plus vite possible» cette restriction. Elle pénalise en effet surtout les plus diplômés et ouverts sur le monde.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé Washington et Londres à lever «le plus vite possible» l’interdiction faite aux usagers d’emporter ordinateurs portables et tablettes en cabine, sur les vols de neuf compagnies aériennes en provenance de dix aéroports internationaux de pays arabes et de Turquie. «J’espère que ces pays, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, passeront cela en revue et y renonceront le plus vite possible», a-t-il déclaré lors d’une interview télévisée, avant d’ajouter: «Cette mesure nuit à notre confiance mutuelle sur les plans économique et sécuritaire».
Les huit pays, dont les compagnies et les aéroports sont concernés, sont tous des alliés ou des partenaires des Etats-Unis: la Turquie, la Jordanie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, les Emirats Arabes Unis et le Maroc. Londres avait pris dans la foulée une décision identique visant la Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Egypte, la Tunisie et l’Arabie Saoudite, mais pas le Maroc et qui s’applique à tous les vols directs en provenance de ces pays et à destination du Royaume-Uni.
Patrice Zehr