Ravis…
Notre coup de coeur tient en un mot: Zina. Ce télé feuilleton est une petite réussite que l’on savoure chaque jour, depuis le début du Ramadan.
Puissions-nous ne pas être déçus ! Mais, jusqu’à présent, ce télé feuilleton est, de l’avis général, un des meilleurs et des plus agréables à regarder.
L’histoire est simple, mais très bien interprétée.
La petite paysanne qui rêve de chanter et s’enfuit du foyer familial campagnard pour tenter sa chance à Casablanca est d’autant plus émouvante qu’interprétée par une Sahar Seddiki désarmante.
La chanteuse «star», torturée par l’absence de son fils, mais dure et dont on voit approcher la menace d’une inévitable concurrence, est un rôle magnifiquement campé par une Siham Assif plus vraie que nature. Quant à l’impresario Rocky qui vit aux crochets de la star, qui est toujours sans le sou et à l’affût de la bonne affaire, mais qui va pourtant lancer la petite campagnarde, c’est un Driss Roukhe au sommet de son art qui nous le fera voir sous les différentes facettes de sa personnalité. Tous les autres acteurs sont magnifiques dans leur rôle.
Sans complaisance, ce télé feuilleton est un petit moment de bonheur quotidien dont nous espérons qu’il tiendra le même niveau de qualité jusqu’à la fin. Alors, on dira grand merci à 2M.
…Et déçus
Par contre, ce qui devait passer pour une émission vedette, diffusée d’ailleurs avant Zina, la sitcom «Kenza fi Douar», est passablement décevante par rapport aux espoirs qu’elle a fait naître avec sa bande d’annonce.
Le casting à lui seul laissait croire à une merveille de production.
Mais la comédienne campant le rôle de Kenza n’y est pas aussi convaincante que les téléspectateurs l’ont connue dans «Bnat Lalla Mennana».
L’humour de Dounia Boutazout ne convainc pas davantage dans cette série.
Quant à l’acteur Mohamed Bastaoui, on l’a vu dans de meilleurs rôles…
En tout cas, pardon les comédiens, mais cette sitcom ne crée pas l’engouement. Et si tel était le but, elle ne fait pas rire… Ou si peu.
KB