Le Japon et la Corée du Sud ont affirmé avoir envoyé des avions dans la nouvelle zone de défense aérienne décrétée par Pékin, sans en référer aux autorités chinoises, après un survol identique par des bombardiers américains.
Pékin a annoncé unilatéralement une «zone d’identification de la défense aérienne» au-dessus d’une grande partie de la mer de Chine orientale, zone qui englobe les îles Senkaku, un archipel administré par le Japon, mais revendiqué par la Chine sous le nom de Diaoyu. Cela a déclenché une tempête diplomatique avec des réactions hostiles de divers pays en Asie-Pacifique où les ambitions maritimes de la Chine inquiètent de plus en plus. Mais deux bombardiers B-52 américains, qui avaient décollé lundi (25 novembre) de l’île de Guam dans le Pacifique, ont traversé cette zone aérienne sans prévenir les autorités chinoises. En agissant ainsi, les Etats-Unis ont vraisemblablement tenu à signaler à la Chine qu’ils n’avaient pas l’intention de lui céder du terrain dans une région Asie-Pacifique où ils se renforcent militairement.