Plus d’une centaine de séparatistes de Polisario s’activent dans les rangs de Daech, a révélé Abdelhak El Khayyam, patron du BCIJ.
L’expérience marocaine de lutte contre le fléau du terrorisme, sous toutes ses formes, est devenue un modèle à suivre, dans la mesure où elle ne porte pas uniquement sur l’aspect sécuritaire, mais englobe également les volets socio-économique et religieux. C’est ce qui ressort de l’entretien accordé par Abdelhak El Khayyam, directeur du Bureau Central d’investigations judiciaires (BCIJ) au journal électronique «Red Marruecos» et publié dans le cadre d’un dossier sur la lutte anti-terroriste au Maroc.
Par ailleurs, El Khayyam a dit regretter l’absence de collaboration du voisin algérien dans le combat contre le terrorisme, soulignant l’utilité que «l’Algérie se rende à l’évidence de la nécessité de créer un climat propice à l’échange». Le responsable sécuritaire a mis en garde contre la collusion entre les éléments du Polisario avec les organisations terroristes. Il a donné un chiffre révélateur, à savoir que plus d’une centaine de séparatistes identifiés s’activent dans les rangs de Daech.
Le fléau du terrorisme est devenu, désormais, l’affaire de tous. C’est ce qui explique la tenue à Fès d’un colloque international sur les nouveaux territoires de l’identité; une rencontre qui a porté sur des thématiques aussi riches que variées, telles que «Radicalisme et fractures sociales» et «Théologie et spiritualité face au radicalisme» ou encore «Religion et politique». Ont participé à ce colloque des spécialistes dans ce domaine (politologues, théologiens, universitaires et analystes). Ils ont débattu du fléau du terrorisme pour comprendre un phénomène que tous s’accordent à qualifier de complexe.
M. Nafaa