Transformation digitale | «MoroccoTech» pour le rayonnement numérique du Maroc

La ministre déléguée auprès du Chef du Gouvernement, chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, a annoncé, vendredi 14 janvier à Rabat, le lancement de l’initiative «MoroccoTech», la marque nationale de promotion du secteur digital marocain.

«MoroccoTech» se veut une vision pour promouvoir le Maroc en tant que producteur de technologies premium et une destination d’investissement de premier plan, a expliqué la ministre déléguée auprès du Chef du Gouvernement, chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, promettant que cette initiative soutiendra les efforts phares, programmes, projets et communications autour du Maroc, en tant que destination numérique premium.

«MoroccoTech» ambitionne, d’une part, de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l’international, d’autre part, de créer une dynamique globale qui profitera à l’ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique.

C’est une initiative qui résulte d’une démarche «public-privé», qui tend à mobiliser et fédérer les différents acteurs de l’écosystème digital marocain.
Pour la ministre déléguée, «Aujourd’hui, le Maroc est déjà un hub digital régional majeur»,  le Royaume disposant de l’une des meilleures infrastructures des techniques d’information et de communication (TIC) du continent. «Le Maroc dispose en effet d’un des viviers de talents le plus attractif de la région et une des meilleures infrastructures du continent. Le Royaume peut également reposer sur un nombre important d’entreprises innovantes qui accompagnent des clients au Maroc et dans le monde, notamment dans le domaine de l’offshoring. Il démontre ainsi sa capacité à développer un écosystème digital compétitif à l’international, grâce à ses offres adaptées et à son accompagnement sur-mesure des investisseurs, permettant d’attirer plusieurs entreprises technologiques prestigieuses à s’établir et investir au Maroc», a déclaré Ghita Mezzour.

Toute une journée a été consacrée au lancement de «MoroccoTech». D’éminentes personnalités nationales et internationales, issues du monde du numérique, économique, académique et institutionnel, ont participé à cette manifestation et de nombreuses et importantes interventions y ont eu lieu. Portant notamment sur des mesures fortes en faveur du développement du numérique au Maroc, qu’il s’agisse du mode de gouvernance de la marque, des multiples opportunités de financement, du gisement de talents dont dispose le Maroc, ou encore du rôle que pourrait jouer la diaspora dans le rayonnement numérique du Royaume.

Ainsi, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a mis en exergue l’immense potentiel du secteur du numérique pour créer des emplois à la hauteur de la demande intérieure et de celle internationale. Il a fait part de sa volonté de travailler avec le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, afin de fournir les moyens nécessaires, notamment les budgets, les formations et les techniques alternatives de formation, avec le soutien des différentes parties prenantes.

Incontournable, dès qu’il est question de digital, la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) était représentée à cette journée par son Président Omar Seghrouchni, qui a mis l’accent sur la contribution de la CNDP dans l’initiative «MoroccoTech». Et ce, à travers sa mission de protection des données à caractère personnel et de la vie privée des citoyens dans tous les secteurs et supports.
Omar Seghrouchni, a ainsi indiqué que la contribution de la CNDP «positive» et «transverse» serait d’insuffler l’esprit «Morocco Trust» et «Moroccan Trust» à «MoroccoTech».

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Pour sa part, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a estimé qu’au-delà d’une vision ambitieuse, «MoroccoTech s’accompagne d’actions concrètes, pour donner à la technologie la place qu’elle mérite dans l’économie nationale et offrir aux citoyens marocains une excellente expérience numérique, qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, du travail, de la communication, ou de leur relation quotidienne avec l’administration».

«MoroccoTech», a-t-il ajouté, permettra en outre d’accélérer le rythme, pour une transformation technologique réussie au service d’un développement durable et inclusif de la société et de l’économie marocaines, notamment pour les très petites, petites et moyennes entreprises.
Et de conclure que «cette initiative va également confirmer le positionnement de notre pays à l’international comme destination d’investissement fiable et compétitive où la technologie et l’innovation occupent une place importante, comme souligné par le rapport sur le Nouveau modèle de développement».

IS

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La Bourse de Casablanca soutient «MoroccoTech»

La Bourse de Casablanca, 1ère Fintech du Royaume, s’engage volontairement à appuyer et soutenir «MoroccoTech», s’identifiant elle-même dans les enjeux de ce secteur.

La Bourse de Casablanca a, avec la technologie, un lien fort qui s’est tissé depuis 1997, date à laquelle elle a adopté le trading électronique, une des premières au niveau continental. Cette transformation technologique a constitué une réelle réussite pour le marché boursier marocain et a impulsé le fort développement des années 2000. La 2ème phase marquante de cette transformation technologique réussie a été menée en collaboration avec le London Stock Exchange à travers l’implémentation du système MIT en 2016, qui a permis d’améliorer significativement le niveau d’automatisation et d’efficacité opérationnelle, avec un impact positif certain sur l’ensemble de la place marocaine.

Depuis 2020, face à la crise de la Covid-19, il est certain que le marché boursier marocain a montré une résilience remarquable face à un pic de volatilité et de volumes. Alors que plusieurs bourses dans le top 10 mondial ont connu des discontinuités d’activité (Bourse de Tokyo, Paris Euronext, Bourse de Francfort). Cela a renforcé le positionnement de la Bourse de Casablanca parmi les places boursières les plus innovantes du continent africain.

Aujourd’hui la Bourse de Casablanca, en tant que 1ère Fintech marocaine, s’engage à appuyer et soutenir Morocco Tech, elle qui est déjà membre actif et assure la présidence de l’AUSIM, l’Association des Utilisateurs des Systèmes de l’Information, l’un des partenaires fondateurs de «MoroccoTech».

MoroccoTech ambitionne de positionner le Maroc comme un hub numérique reconnu et de référence. La Bourse de Casablanca de par son activité est, pour reprendre un terme digital, une marketplace. Elle souhaite marquer son engagement à servir pleinement cette nouvelle dynamique de l’écosystème numérique marocain en jouant son rôle unique de marketplace de données, de marketplace de flux financiers et de marketplace d’idées.

La Bourse de Casablanca débute en territoire positif

La Bourse de Casablanca, levier de financement idoine pour «MoroccoTech»

L’introduction en Bourse présente un intérêt important pour les entreprises technologiques en croissance. Cependant, une PME n’a pas nécessairement les mêmes besoins, ni surtout les mêmes ressources qu’une grande entreprise. La Bourse de Casablanca a donc multiplié les initiatives en faveur des PME. Ainsi, la Bourse de Casablanca a procédé à la mise en place d’un compartiment dédié aux PME, appelé marché alternatif, qui se distingue par des conditions d’accès allégées, notamment une seule année d’exercice est nécessaire et un financement peut être levé à partir de 5 millions de dirhams.

Elle a lancé, le mois dernier, une offre de marché PME conjointement avec l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), Maroclear et l’Association Professionnelle des Sociétés de Bourse (APSB), pour faciliter l’accès au marché alternatif. Cette offre permet une réduction des couts et un processus guichet unique accéléré.

Elle a créé l’association marocaine des entreprises faisant Appel Public à l’Epargne (l’APE) avec la CGEM et l’appui de l’AMMC. Cette association vise à encourager le partage d’expériences fructueux entre les sociétés introduites en Bourse et celles qui l’envisagent. Il n’y a rien de mieux pour démystifier le parcours de la cotation en bourse !

Rappelons que la Bourse de Casablanca contient bon nombre de PME et qu’elle a connu des IPO pour des montants de 15 et de 20 millions de dirhams, signe que cette catégorie d’entreprises est la bienvenue ! L’activation de la Bourse permet également un cycle de financement beaucoup plus rapide et par conséquent, un écosystème de private equity, venture capital, family office et autres programmes de financement de la startup nettement plus dynamique car il pourra recycler ses positions beaucoup plus rapidement. En somme, une Bourse dynamique permet de stimuler toute la chaine de financement, comme l’a bien détaillé le rapport du Nouveau Modèle de Développement: «Le développement de la Bourse de Casablanca sera crucial pour le développement de ces marchés car elle représente un débouché naturel aux différentes activités d’investissement, notamment en private equity et permet d’offrir un meilleur pricing des actifs, ainsi qu’un accès à une base d’investisseurs plus large et des produits diversifiés ajustés aux différents niveaux de risque».

La Bourse de Casablanca est ainsi naturellement mobilisée pour soutenir cette nouvelle ambition digitale marocaine qu’est MorrocoTech et pour financer les entreprises technologiques qui la porteront. Elle est par excellence un partenaire privilégié du ministère de la Transition Numérique et de la Réforme Administrative, du ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques, et de l’écosystème marocain du numérique, en contribuant effectivement à la mise en place des facteurs de succès de ce chantier stratégique pour notre pays.

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