Les travaux de la 32ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) se sont ouverts, le 9 mai à Rabat. Cette session, dont était absent le ministre des Affaires étrangères algérien, tout récemment confirmé à son poste, Ramtane Lamamra –qui s’est fait remplacer à la tête de la délégation algérienne par le SG de son ministère- s’est tenue dans la conjoncture que l’on sait et qui est, pour le moins, tendue entre le Maroc et l’Algérie.
Pour autant, le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, n’a pas manqué de plaider, au nom du Maroc, pour le renforcement de la coopération et la consécration du dialogue entre les pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) afin de transcender l’état d’immobilisme et de cloisonnement qui prévaut.
Le ministre a exprimé le souhait de voir émerger une nouvelle organisation régionale en mesure d’accompagner la conjoncture actuelle et de répondre aux aspirations des peuples de la région, soulignant que cet objectif ne peut être atteint sans une ferme volonté de surmonter les obstacles et les divergences et d’explorer les perspectives de consolidation de l’édifice maghrébin.
S. Mezouar a appelé également à la tenue, dans les plus brefs délais, d’une session spéciale du Conseil des ministres de la Justice et des affaires juridiques pour parachever l’élaboration de la stratégie sécuritaire maghrébine.
La sécurité au Sahel, les relations de l’UMA avec son environnement, la coopération avec l’Afrique subsaharienne, les échanges économiques entre pays de l’UMA… Pour toutes ces questions, l’appel à l’union des forces a été martelé. Sans grand espoir, pour l’heure, de voir les vœux pieux devenir réalité !
KB