Le 31ème Sommet de l’Union Africaine (UA), qui a clos ses travaux le 2 juillet 2018 à Nouakchott, a été particulièrement riche en nouveautés. Parmi elles, on peut citer:
L’établissement d’un observatoire des migrations
Au terme de ses travaux, tenus le 2 juillet dernier à Nouakchott, le Sommet de l’UA a adopté la mise en place au Maroc de l’Observatoire Africain des Migrations, suite à la proposition de SM le Roi Mohammed VI en sa qualité de Leader de l’UA sur la question de la migration. Cet observatoire, dont le travail sera basé sur le triptyque «comprendre, anticiper et agir», aura pour mission de collecter les informations et de développer l’échange de ces dernières, ainsi que la coordination entre les pays africains. Pour rappel, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA avait adopté, le 11 mai 2018, la proposition du Maroc d’établir un Observatoire africain des migrations chargé des questions migratoires.
Le Maroc adhère au groupe consultatif pour la réforme de l’UA
Le 31ème Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine a approuvé la demande du Maroc d’adhérer au Groupe consultatif des ministres des Affaires étrangères sur la réforme institutionnelle de l’Union. Il a décidé d’augmenter le nombre des Etats membres de ce groupe de 15 actuellement à 20. Le Sommet a également décidé de tenir un sommet extraordinaire sur le processus de réforme institutionnelle de l’UA, les 17 et 18 novembre 2018. La décision d’accepter la demande du Maroc de rejoindre le groupe a tenu compte du rôle actif et constructif du Royaume au sein de l’organisation panafricaine, ainsi que de son expérience avérée et ses expertises accumulées qui lui permettent de contribuer à la réforme institutionnelle de l’UA, menée par le président rwandais, Paul Kagame.
Outre la thématique principale, relative à la lutte contre la corruption, l’ordre du jour de ce sommet a porté sur plusieurs questions, notamment la réforme institutionnelle de l’organisation panafricaine, la zone de libre-échange continentale africaine, l’état de la paix et de la sécurité dans le continent, l’examen des projets d’instruments juridiques et l’adoption du budget de l’Union.
…Et participe à une réunion de haut niveau
Les effets du changement climatique, ajoutés aux difficultés économiques et aux problèmes du terrorisme, ont fait de la région du Sahel un espace géographique porteur de multiples défis humanitaires, sécuritaires et de développement socio-économique, a affirmé à Nouakchott, la Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mounia Boucetta. Intervenant à une réunion de haut niveau sur le développement durable au Sahel, co-organisée par le gouvernement mauritanien et l’ONU, Boucetta a ajouté que la situation de cet espace constitue également, désormais, un enjeu majeur pour le développement durable des pays riverains et de la sous-région.
ML