Le Président américain, Joe Biden, a déclaré qu’il ne s’excuserait pas d’avoir aboli les politiques d’immigration de son prédécesseur républicain, Donald Trump qui, selon lui, portaient atteinte à la « dignité humaine ».
Joe Biden a cherché à défendre sa gestion de l’immigration à la frontière américano-mexicaine. Bien qu’il ait fait preuve d’empathie, il a déclaré que les États-Unis expulsaient la grande majorité des migrants, y compris les familles, en vertu d’un décret de santé publique relatif au COVID-19.
Les politiques mises en place lors du mandat de Donald Trump permettent aux agents frontaliers d’expulser rapidement les migrants sans leur donner une chance de demander l’asile, ce qui a suscité la colère des groupes de défense des droits de l’homme.
Le nombre de migrants arrêtés à la frontière a fortement augmenté ces dernières semaines, plongeant Joe Biden dans une crise humanitaire et politique, un peu plus de deux mois après son entrée en fonction. Parmi les migrants, on trouve un nombre croissant de mineurs non accompagnés, qui n’ont pas été soumis à la politique d’expulsion liée à la pandémie. Près de 5.000 enfants étaient bloqués mardi 23 mars (2021) dans des postes-frontières bondés en attendant d’être transférés dans des refuges fédéraux débordés.
Un haut responsable de l’administration Biden a prévenu que le nombre de migrants augmenterait probablement lors des « caravanes de printemps » et a déclaré que le gouvernement prévoyait de « s’en prendre » aux organisations de passeurs qui manipulent les migrants.
Pour les opposants républicains, Joe Biden a encouragé davantage de migrants à traverser illégalement la frontière lorsqu’il a aboli certaines des politiques restrictives instaurées par Donald Trump.
Le président américain a déclaré que son gouvernement était en pourparlers avec le Mexique pour encourager les autorités mexicaines à reprendre davantage de familles de migrants, dont beaucoup fuient la violence et la pauvreté en Amérique centrale.
P. Zehr