Barack Obama nie que Washington et Moscou soient engagés dans un grand jeu d’influence mondial digne de la Guerre froide. Mais de la Syrie à l’Ukraine, les crises actuelles en rappellent les heures les plus sombres. «Notre approche, aux Etats-Unis, n’est pas de considérer (ces dossiers) comme un jeu d’échecs de type Guerre froide, dans lequel nous sommes en concurrence avec la Russie», a affirmé le président américain, mercredi 19 février, lors d’un sommet au Mexique.
Pourtant, de plus en plus, Washington prend conscience que la politique étrangère du président Vladimir Poutine va à l’encontre de ses intérêts, parfois à dessein. «La politique étrangère actuelle des Russes consiste à rétablir un sens de l’influence et du prestige russe dans le monde», observe Damon Wilson, vice-président du groupe de réflexion Atlantic Council.
M. Poutine mène cette stratégie à bien en «testant» les limites de l’influence américaine, affirme M. Wilson, ancien membre du cabinet de politique étrangère du président George W. Bush.
PZ