Suite à l’histoire de Khadija, une adolescente qui dit avoir été séquestrée et violée par un groupe d’hommes dans un village du centre du Maroc, ayant provoqué la colère des internautes, l’Unicef appelle à la mise en place de mécanisme de protection de l’enfance au Maroc.
En effet, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a déploré « l’absence d’un système intégré de protection de l’enfance au Maroc ». « Le cas de Khadija n’est pas isolé. Les différents tribunaux du royaume ont traité 5980 affaires de violence à l’encontre des enfants en 2017 », a souligné l’Unicef.
Pour cette organisation, le cas de Khadija « alerte tous les intervenants de l’urgence de rendre rapidement opérationnel les dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance ».
Dans ce contexte, l’Unicef demande que « les droits des enfants impliqués dans ce cas soient respectés, qu’ils soient victimes, témoins ou accusés ».
A noter que douze des agresseurs présumés de Khadija, âgés de 18 à 28 ans, avaient été placés en détention préventive, notamment pour « traite d’être humain sur mineure », « viol », et « enlèvement et séquestration ».
Zineb Alaoui