Les États-Unis ont réaffirmé vendredi leur engagement à l’égard de l’Assemblée nationale “légitime” du Venezuela sous la direction du chef de l’opposition Juan Guaido, et ont condamné la tentative de l’ancien régime illégitime de Nicolas Maduro de détruire ce que Washington décrit comme la dernière institution démocratique dans ce pays d’Amérique latine.
Nous condamnons fermement la dernière tentative illégitime de l’ancien régime Maduro de détruire la dernière institution démocratique du Venezuela, l’Assemblée nationale, et de destituer le président de l’Assemblée nationale et président par intérim du Venezuela, Juan Guaido, a déclaré le secrétaire d’Etat américain Michael Pompeo dans un communiqué.
Le chef de la diplomatie américaine réagit à la validation en tant que président du Parlement de l’élu d’opposition Luis Parra, qui s’était proclamé en janvier chef de cette Assemblée nationale monocamérale à la place de Juan Guaido.
La décision coïncide avec des négociations pour élire un Conseil électoral suprême (CNE) pour les élections parlementaires prévues cette année, autour desquelles aucun progrès n’a été signalé.
Maduro, ses forces de sécurité et ses laquais à la Cour suprême illégitime ont mené un assaut soutenu contre l’Assemblée nationale. Ils ont prononcé des condamnations simulées contre des dizaines de parlementaires, les forçant à s’exiler. Ils poursuivent la détention arbitraire de prisonniers politiques, dont le chef de cabinet de Guaido, Roberto Marrero, et les députés à l’Assemblée nationale, Gilber Caro, Tony Geara, Ismael Leon, Renzo Prieto et Juan Requesens, a-t-il ajouté, appelant à leur libération.
Le chef de la diplomatie américaine a réaffirmé l’attachement des États-Unis à l’Assemblée nationale légitime du Venezuela et aux 100 députés sous la direction du président par intérim Guaido, qui sont quotidiennement «menacés et intimidés» par l’ancien régime illégitime de Maduro.
LR/MAP